L’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI) a publié la semaine dernière une table de correspondance(1) entre son référentiel des compétences clés en situation professionnelle (RCCSP), créé en 2009, et celui de la certification CLéA (socle de connaissances et de compétences professionnelles), créé en 2015 dans la foulée de la réforme de la formation professionnelle.

Le RCCSP est le référentiel de définition des compétences de base qui servent de fondement à l’activité professionnelle et qui constituent un noyau dur de compétences transversales d’un secteur d’activité à un autre : communication (compréhension et expression orales ou écrites), mathématique (numératie, calcul, opération sur des grandeurs), cognition (raisonnement logique, résolution de problèmes, repérage dans l’espace et dans le temps). Ce référentiel compte quatre degrés.

CléA est un référentiel de certification du niveau des connaissances et des compétences qu’il est utile pour un individu de maîtriser afin de favoriser son accès à la formation professionnelle et son insertion professionnelle. Cette certification s’appuie sur un référentiel composé de sept domaines de compétences, décomposés en 28 sous-domaines et 108 résultats attendus.

« Plusieurs dispositifs centrés sur la formation aux compétences clés peuvent être mobilisés pour prendre en charge des situations d’illettrisme en vue de l’obtention de la certification CléA. Il est important de montrer que les salariés en situation d’illettrisme peuvent accéder à CléA, qui ne comporte pas de niveau d’entrée et dont les exigences ne sont pas trop élevées par rapport à celles du RCCSP », explique l’ANLCI.