La crise n’est pas la rançon de la complexité des entreprises, mais force est de reconnaître que celle-ci la favorise. Et l’extrême volatilité des contextes économiques ainsi que la vitesse propre à l’époque tendent à en généraliser le risque. Aucune entreprise ne peut prétendre être à l’abri. Quand tout s’accélère et devient plus compliqué, le management doit faire preuve à la fois d’inventivité, de rigueur et d’esprit de décision. Ce que Boris Cyrulnik, dans le domaine psychologique, appelle la « résilience ». Éric Delbecque, expert en intelligence stratégique, et Jean-Annet de Saint Rapt, spécialiste de la gestion de crise, expliquent à l’aide d’exemples concrets (Volkswagen, Air France, terrorisme…) comment réagir vite et efficacement quand rien ne va plus et que l’entreprise semble en péril. Ils insistent notamment sur le versant communication et sur l’opportunité de changement, donc d’innovation, tapie au fond de toute crise majeure susceptible d’affecter l’entreprise.