Douze actions pour « favoriser l’émergence progressive et réelle d’un véritable marché du travail en Europe, en tant qu’expression de la réalité de la libre circulation des travailleurs et en tant que réalisation concrète de l’Europe sociale ». C’est ainsi que les ministres du Travail français et allemand, Myriam El Khomri et Andrea Nahles, ont qualifié leur plan présenté la semaine dernière.

Parmi ces actions : un programme d’échange d’apprentis au sein de grandes entreprises à la rentrée 2016. Seront particulièrement encouragés les échanges pour les apprentissages de niveau IV (niveau bac) et III (niveau bac + 2). À ce stade, treize entreprises participent déjà au projet (Allianz, Airbus, Babilou, BASF, Bosch, BNP Paribas, Danone, Engie, L’Oréal, Michelin, Siemens, Nestlé et Safran).

Pôle emploi lancera prochainement une offre de service “Destination Allemagne”, qui aura pour objectif d’assurer l’accompagnement des demandeurs d’emploi souhaitant aller en Allemagne, ou encore en Autriche et au Luxembourg.

Business France, l’agence nationale au service de l’internationalisation de l’économie française, qui gère et développe le volontariat international en entreprise (VIE), portera le nombre de VIE en Allemagne à 1 100 fin 2017, contre 850 en janvier 2016 pour le compte de 248 entreprises. Le VIE permet aux jeunes ressortissants de l’espace économique européen, âgés de 18 à 28 ans, de partir en mission professionnelle à l’étranger pour le compte d’une entreprise française.

La chambre de commerce et d’industrie française en Allemagne (CCFA, Sarrebruck) lancera un nouveau programme de “Recrutement inversé” à destination des professionnels français expérimentés et des employeurs allemands succeptibles de les embaucher. Les cibles seront les 2 900 filiales allemandes d’entreprises françaises, les 2 200 maisons mères des filiales allemandes en France et les 10 000 premiers employeurs industriels allemands.