Tout finit par se réduire en « éléments de langage », pour les diplômés de grandes écoles. Les énarques focalisent la colère des administrés qui en ont assez qu’on leur promette l’impossible avec de jolies formules, quand l’essentiel de la tâche des professionnels de la haute administration et de la politique semble consister à gérer leur propre barque ou à renvoyer l’ascenseur aux amis rencontrés à l’ÉNA. Pour l’auteure, elle-même issue du sérail, cette institution s’abîme dans la honte du copinage, de la prébende et… du management, oubliant que l’État n’est pas au service des seuls intérêts économiques.