La confiance est l’un des principaux facteurs de l’efficacité managériale, puisqu’elle lève les réticences à collaborer qui peuvent naître de son contraire, la défiance. On sait qu’en France, la collaboration entre managers et managés est souvent entravée par cette suspicion quasi systématique, qui s’immisce dans les rapports hiérarchiques. L’auteure, professeure à l’Istec (Institut supérieur des sciences, techniques et économie commerciales) et chercheure associée au Prism Paris 1, explique comment, dans un contexte de concurrence entre les entreprises, mais aussi entre les salariés, la confiance est un pari peu évident. Il est pourtant toujours gagnant, à condition que la confiance soit éclairée par quelques principes : meilleure définition des missions de chacun, dynamique de groupe entraînée par le manager, fidélisation des meilleurs salariés, écoute des attentes des collaborateurs, pilotage de la performance… Une confiance éclairée, c’est-à-dire surtout pas aveugle.