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PHILIPPE DÉTRIE LA MAISON DU MANAGEMENT

La chronique | publié le : 01.09.2015 |

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PHILIPPE DÉTRIE LA MAISON DU MANAGEMENT

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ALLEZ, AU BOULOT !

C’EST FOU COMME LES VACANCES PERMETTENT DE DÉCONNECTER. Étions-nous malheureux pour autant ? La plupart d’entre nous répondront par un simple non, à la fois entier et déjà nostalgique. Et nous voilà rivés dès la première heure de la rentrée à nos mails. Le pire est que nos doigts tout bronzés reprennent immédiatement leur agilité, comme pour la bicyclette : une fois qu’on sait faire, c’est acquis pour la vie !

Et le quotidien va très vite nous embarquer par des consignes urgentes et donc stressantes, des réunions obligatoires interminables, du reporting embrigadant, des entretiens pénibles parce qu’inutiles… Le train-train, quoi. Mais si on décidait de changer de voie ? Et si on se disait : « Cette année, foi de manager, je veux vivre autrement ma vie professionnelle. Je vais simplement plus m’épanouir dans mes fonctions. »

UN BEAU PARI, À PORTÉE DE DOIGTS, puisque vous pouvez consulter notre référentiel en open source sur le site www.lamaisondumanagement.com. Ce référentiel est au cœur de la fonction de tout manager, qu’il soit de proximité, de service ou de direction. Ce n’est ni une règle ni une norme qui prescrirait les caractéristiques prédéfinies du parfait manager, la tentation de la rationalité est tellement forte ! Ce référentiel est conçu comme un socle de repères, une check-list complète de pratiques (exhaustivité bien prétentieuse, ce qui fait dire que ce référentiel évoluera et s’enrichira à l’usage), dont l’objet est de permettre à tout manager d’analyser ses propres pratiques pour les faire progresser.

LES CINQ RÔLES DU MANAGER

Le manager doit aujourd’hui tenir cinq rôles : pilote, animateur, coach, contributeur, leader. Chaque rôle concerne un domaine d’intervention : l’activité, l’équipe, le collaborateur, l’entreprise, l’avenir. Mais comment faire ?

De nombreux spécialistes du travail s’accordent pour dire que, pour tenir un rôle, la compétence regroupe trois composantes :

1. le savoir (somme des savoirs théoriques et techniques ou connaissances) ;

2. le savoir-faire (ou habiletés) ;

3. le savoir-être (ou qualités personnelles).

L’approche de notre référentiel est d’ajouter à la compétence la motivation ou le vouloir-agir. Car le savoir-agir, s’il est nécessaire, n’est pas suffisant, il faut aussi vouloir. Compétence et motivation sont indissociables :

– compétence sans motivation génère un management sans âme. Zéro entrain, zéro envie ;

– motivation sans compétence génère un management sans sens. Zéro efficacité.

PLUS FORT QU’EINSTEIN : E = MC3 !

Le management est un art. Comme tous les arts, il s’appuie sur des techniques, et il suppose des dons ou à tout le moins des dispositions. Warren Bennis précise bien ce double enracinement : il est utile d’apprendre les techniques managériales, mais les compétences de leadership ne peuvent venir que de soi-même. Nous identifions donc d’un côté la façon de faire (savoirs et savoir-faire) et de l’autre la façon d’être (savoir-être et vouloir-agir) : l’art et la manière ! La connaissance et la compétence sont professionnelles et s’apprennent, le comportement et la motivation sont personnels et se cultivent.

En assimilant la compétence au savoir-faire, on obtient une formule qui a le seul mérite de la facilité de mémorisation :

Excellence = Motivation x Comportement x Compétence x Connaissance !

À DANS QUINZE JOURS !

Cette année, après le partage de notre vision panoramique du manager du 21e siècle, nous vous proposerons dans chacune de nos chroniques d’illustrer concrètement une piste d’amélioration de son management au quotidien pour mieux vivre sa vie professionnelle.