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LA SEMAINE

ÉTUDE : UN TIERS DE L’APPRENTISSAGE DANS LE SUPÉRIEUR

LA SEMAINE | publié le : 25.08.2015 | L. G.

En vingt ans, le poids du supérieur dans les entrées en apprentissage est passé de 6 % à 34 %, constate une étude du ministère du Travail.

La structure de l’apprentissage change fortement : en 2014, un tiers des contrats prépare à un diplôme de l’enseignement supérieur (soit 6 points de plus qu’en 2011) et 46 % des nouveaux apprentis sont titulaires d’un diplôme de niveau baccalauréat ou du supérieur (soit + 2 points par rapport à 2013 et + 8 points par rapport à 2011). Tels sont les constats qui ressortent de l’étude Dares Analyses, de juillet (n° 057). L’ouverture de l’apprentissage à l’enseignement supérieur est intervenue en 1987, et les jeunes sans diplôme ni titre professionnel ne représentent plus que le tiers des nouveaux apprentis en 2014, contre 43 % en 2011.

L’apprentissage dans le supérieur se développe dans des secteurs spécifiques : industrie électrique et électronique, banque, assurance, immobilier et information-communication. À l’inverse, il est très minoritaire dans les secteurs traditionnels de l’apprentissage : construction, agroalimentaire, hôtellerie-restauration.

EN CROISSANCE DE 3 %

Globalement, en 2014, 265 000 nouveaux contrats d’apprentissage ont été comptabilisés dans le secteur privé (– 3 % par rapport à 2013, après -8 % observés l’année précédente), et 8 700 dans le secteur public (– 4 %). L’apprentissage supérieur est en croissance de 3 %.

Auteur

  • L. G.