« Aucun item n’est stagnant ou en recul », s’est félicité Bruno Mettling, directeur général adjoint en charge des RH d’Orange, à l’occasion du onzième baromètre social de l’entreprise, le 23 juin : 92 % des salariés sont fiers de travailler chez l’opérateur de télécoms et 86 % le considèrent comme un groupe où il fait bon travailler. Et 59 % des salariés (+ 2 % par rapport à décembre 2014) pensent que leur qualité de vie au travail est meilleure que celle des autres entreprises, un chiffre qui n’était que de 28 % en juin 2010 lors de la première édition. Ce sondage est en effet réalisé par CSA tous les six mois auprès de 4 000 salariés, depuis la crise des suicides de 2008-2009.

Autre élément de satisfaction pour le DRH, la hausse de 3,5 points de l’indicateur portant sur la clarté de la stratégie, alors que le nouveau plan stratégique Essentiels2020 a été présenté en mars. « C’est un message de confiance qui nous est adressé », souligne Bruno Mettling. Et ce, d’autant plus que le plan d’adaptation des effectifs se poursuit avec un solde négatif de 3 000 salariés entre 2013 et 2015. Le DRH se dit toutefois conscient « que de fortes attentes pèsent sur les managers d’équipe et qu’il existe toujours des situations de tension dans l’entreprise, auxquelles nous devons rester attentifs ».

Pour la première fois, les salariés ont été interrogés sur la digitalisation de l’entreprise : 91 % s’y montrent favorables. Et 63 % se « sentent accompagnés » pour faire face à cette mutation. « Nous voulons embarquer l’entreprise dans cette cause, mais il faut préparer et anticiper ces changements », affirme le DRH. Selon lui, l’enjeu de la transformation digitale réside aussi dans la capacité de l’entreprise à aborder le sujet de la régulation de ces nouveaux outils de travail avec la protection de la vie privée. Outre une négociation prévue sur la construction d’une méthode de mesure de la charge de travail, Orange va aussi négocier avec les syndicats sur les enjeux de la régulation des usages numériques et le droit à la déconnexion.

Un sujet que Bruno Mettling aborde actuellement dans le cadre d’une mission sur les transformations du travail à l’ère numérique, qui lui a été confiée par le ministre du Travail. Son rapport devrait être remis fin septembre.