Comme l’an dernier, l’insertion des sortants d’écoles de commerce et d’ingénieurs flirte avec les 80 %, selon l’enquête publiée le 16 juin par la Conférence des Grandes écoles. Six mois après l’obtention de leur diplôme, deux tiers sont en emploi, 12 % en poursuite d’études ou en thèse, et 16,6 % en recherche d’emploi. Le stage de fin d’étude est, de loin, le premier moyen d’accès à l’emploi, puisqu’un tiers des jeunes diplômés en poste l’ont obtenu par ce biais.
En euros constants, les rémunérations à l’embauche – qui se sont régulièrement dégradées depuis 2007 – sont stables cette année, et même en légère remontée si l’on prend en compte les primes (35 983 euros par an en moyenne pour un poste en France).
L’écart hommes-femmes se resserre, mais les salaires annuels des jeunes diplômées restent toujours inférieurs d’environ 2 000 euros à ceux de leurs homologues masculins, qu’il s’agisse des ingénieurs ou des managers. Elles sont aussi moins souvent en CDI (66,8 % contre 78,2 %).