Plusieurs amendements au projet de loi sur le dialogue social ont été déposés par le député PS Benoît Hamon afin de faire reconnaître le burn-out comme maladie professionnelle. Certains ont été jugés irrecevables car entraînant des charges publiques supplémentaires. Mais d’autres amendements ont été discutés en séance le 28 mai. Un amendement cosigné avec le groupe socialiste, adopté, dispose que « les pathologies psychiques peuvent être reconnues comme maladies d’origine professionnelle aux mêmes conditions que les autres affections ». De plus, un autre amendement adopté prévoit que le gouvernement remettra un rapport sur l’intégration des affections psychiques dans le tableau des maladies professionnelles. Le ministre du Travail s’est montré « réservé sur l’idée qu’il suffirait de reconnaître ce syndrome en l’inscrivant comme maladie professionnelle », préférant la solution de la reconnaissance par les comités régionaux. Par ailleurs, le ministère du Travail vient de diffuser un guide d’aide à la prévention du burn-out destiné aux entreprises. Un document issu d’un groupe de travail initié début 2014 par la DGT.