« L’Allemagne est une bonne source d’inspiration pour la France. Pour autant, en aucun cas il ne s’agit de s’aligner par principe sur ses pratiques. » C’est ainsi que Bertrand Martinot, ancien DGEFP, attaque la partie conclusive de son rapport “L’apprentissage, un vaccin contre le chômage des jeunes : plan d’action pour la France tiré de la réussite allemande”, réalisé à la demande de l’Institut Montaigne et rendu public la semaine dernière. Ainsi, il préconise de « placer l’animation nationale de l’apprentissage sous la responsabilité unique du ministère de l’Éducation nationale », de renforcer le système de bonus-malus et de l’étendre aux entreprises de 50 à 250 salariés, et de rapprocher les contrats d’apprentissage et ceux de professionnalisation, mais « sans les fusionner ».