Aucun doute, malgré la conjoncture, l’entreprise est attendue comme un « acteur de santé » : 80 % des salariés et 84 % des dirigeants estiment qu’elle doit avoir pour rôle de contribuer à la bonne santé des salariés, selon une enquête réalisée par Viavoice pour Harmonie Mutuelle, en partenariat avec Le Figaro et France Info, auprès de 1 000 salariés et de 305 dirigeants d’entreprises privées, et publiée le 5 mai. L’étude montre que les actions menées en faveur de la santé sont considérées comme bénéfiques, tant du point de vue des salariés que des dirigeants : pour le climat de confiance et l’ambiance de travail, l’attachement à l’entreprise, la productivité et la motivation des salariés.
S’agissant de la perception des mesures concrètes prises, les points de vue divergent : 68 % des dirigeants et seulement 35 % des salariés affirment que des actions sont menées. L’étude l’explique par une différence d’accès à l’information, un salarié sur deux se déclarant « mal informé ».
Les réponses ne sont pas non plus les mêmes quant aux priorités. Pour les salariés, ce sont surtout les dispositifs relatifs aux conditions de travail qui sont à optimiser, et notamment la réduction de la pression sur les objectifs (32 %) et l’amélioration des relations de management (27 %). Les dirigeants eux, se soucient d’hygiène et de sécurité : priorité à la meilleure information des salariés sur les risques pour la santé (28 %) et à la réduction des risques liés à l’activité physique (22 %). Toutefois, ils se retrouvent sur une préoccupation commune : la lutte contre le stress.