La liberté est un credo des démocraties occidentales, qui vient buter sur le formatage imposé par les modes de vie et de consommation des pays concernés. Pour l’auteur, philosophe, nous ne sommes à peu près libres… que de faire comme tout le monde, chacun étant pour ainsi dire « ventriloqué par le discours du divin Marché » et, dans la sphère professionnelle comme personnelle, par l’éthique des principes centrés sur le respect de l’individualisme. Paradoxalement, cette éthique perd de vue l’éthique du bien commun et donc, au fond, l’éthique tout court, qui suppose toujours de pouvoir réfléchir sur des valeurs partagées.