logo Info-Social RH
Se connecter
Newsletter

LA SEMAINE

Professionnalisation : TATI OFFRE UNE FORMATION CERTIFIANTE à la totalité de ses salariés

LA SEMAINE | publié le : 14.04.2015 | Laurent gérard

L’enseigne Tati propose aux collaborateurs de ses 170 magasins un parcours menant au titre professionnel de niveau CAP “employé de commerce magasin”, délivré par l’Afpa.

Chacun bénéficiera de 196 heures de formation, soit 300 000 heures au total, pour un coût de 8 millions d’euros ! Ainsi, la totalité des 1 500 collaborateurs de magasins, souvent peu diplômés, pourront obtenir un titre professionnel de niveau V (niveau CAP) employé de commerce magasin, délivré par l’Afpa. Voilà ce que propose l’enseigne Tati aux salariés de ses 170 magasins répartis dans toute la France.

« Cette opération baptisée “Tous formés, tous diplômés” est déployée pour développer les compétences des vendeurs et les faire adhérer à la nouvelle stratégie de l’enseigne », explique Nadège Plou, DRH du groupe.

Les salariés partiront en formation par petits groupes, mélangeant anciens et nouveaux, à partir de juin prochain et jusqu’en décembre 2016.

Au programme figurent six modules de formation thématiques (approvisionner un rayon ou un point de vente ; accueil client ; merchandising, etc.), huit jours de formation présentielle et huit jours de formation sur le terrain, dans les points de vente. Le tout est organisé par le campus Agora, l’université interne de Tati fondée en 2013.

E-learning et coaching.

À cela s’ajouteront huit jours de formation en e-learning (réalisée par CrossKnowledge) à partir de PC installés dans les points de vente. Puis deux jours de coaching à distance par le CFA Stephenson de Paris (spécialisé dans le commerce et le tourisme). Quant aux jurys finaux (un oral de deux heures), ils seront assurés par près de 300 professionnels de l’Afpa.

L’intégralité du parcours se déroulera sur le temps de travail. Son coût est pris en charge pour moitié par le groupe et pour moitié par l’Opca Forco, qui s’est lui-même tourné vers le Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP) pour obtenir les financements nécessaires.

« La réflexion sur cette opération a démarré voilà dix-huit mois. Elle a été présentée il y a un an au Forco, qui a été impressionné par son ampleur et ses objectifs, précise Nadège Plou. Ni les reliquats de DIF, ni les comptes personnels de formation des salariés ne seront mobilisés. Ne rien demander aux salariés, c’était donner du crédit en interne à la démarche. L’opération crée une forte dynamique : certains demandent déjà ce que sera l’étape suivante ! »

Auteur

  • Laurent gérard