En 2014, relève la Dares, environ 16 ? 300 demandes d’aide relative au contrat de génération ont débouché sur une signature – c’est 400 de moins qu’en 2013 – (soit 84 % des demandes déposées). Le commerce, l’industrie et la construction sont les principaux utilisateurs. À eux trois, ces secteurs représentent 60 % de l’ensemble des aides de l’État accordées aux entreprises de moins de 300 salariés engagées dans ce dispositif : 21,2 % pour le commerce, 20,1 % pour l’industrie et 18 % pour la construction. À titre de comparaison, l’hébergement et la restauration, premier secteur pour les embauches de jeunes en CDI dans les petites entreprises, ne sont à l’origine que de 5,7 % des contrats intergénérationnels.

Tous secteurs confondus, l’aide est, en moyenne, de 820 euros par trimestre : 845 euros dans l’industrie, mais 793 euros dans le secteur non marchand ou encore 748 euros dans l’hébergement et la restauration. Ce qui s’explique par un recours plus important au temps partiel des salariés âgés induisant une minoration de l’aide, ainsi que, pour l’hébergement et la restauration, par une fréquence plus importante des interruptions provisoires de l’aide.