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3 questions à… Paul Peny

ACTEURS | publié le : 31.03.2015 | Violette Queuniet

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3 questions à… Paul Peny

Crédit photo Violette Queuniet

a été nommé DRH du groupe Caisse des dépôts voilà près de dix mois. Il vient de conclure un accord-cadre sur l’emploi et les carrières, signé à l’unanimité des syndicats.

Vous êtes DRH d’un groupe de 127 000 collaborateurs aux statuts et métiers très divers (banque-assurance, logement social, aménagement du territoire, transports publics…). Quels sont les axes fédérateurs de la politique RH groupe ?

Notre politique RH groupe tient compte de cette grande diversité. Il n’y a pas une politique d’emploi et des carrières uniforme pour l’ensemble du groupe, qui n’aurait guère de sens. Pour autant, la dynamique de groupe s’articule autour de six axes : la gestion des cadres dirigeants, le développement des compétences managériales, la mobilité, l’action sociale et la prévoyance, l’égalité des chances et la RSE, l’innovation dans la qualité de vie au travail et dans le numérique.

Ainsi, sur le deuxième axe, le groupe s’est doté d’un référentiel de compétences managériales pour ses cadres dirigeants afin d’enrichir les processus d’évaluation individuels et les parcours de formation.

De même, afin de promouvoir les dimensions égalité des chances et qualité de vie au travail, je viens de créer un pôle dédié à ces deux enjeux, qui doit « challenger » nos objectifs et nos pratiques.

Au niveau de l’établissement public (5 500 collaborateurs), maison mère du groupe, vous avez conclu le 19 mars avec les syndicats un accord-cadre pour trois ans. Quelles en sont les grandes lignes ?

Signé à l’unanimité, il porte notamment sur notre politique d’emploi, de recrutement, et de déroulement de carrière avec des orientations très précises et quantifiées. Dans les trois ans à venir, l’établissement public prévoit ainsi de recruter 500 collaborateurs, dont deux tiers de fonctionnaires et un tiers de salariés sous convention collective. Cet accord « cadre » sera prolongé en 2015 par des négociations, en vue d’aboutir à un accord sur la mobilité interne et un accord sur la qualité de vie au travail.

Dix mois après votre arrivée, quel est votre ressenti sur la Caisse des dépôts ?

Il est frappant de constater combien les collaborateurs se vivent au service de l’intérêt général. Au-delà de la multiplicité des métiers et des statuts et de la complexité qui peut en résulter, il y a une vraie convergence sur le sens. Un sentiment d’autant plus vif à l’heure où la maison se mobilise pour fêter en 2016 son bicentenaire. Chacun se vit comme partie prenante d’une maison qui, aux moments clés de l’histoire de notre pays, a joué et doit continuer à jouer un rôle économique et sociétal majeur.

Auteur

  • Violette Queuniet