Il y a deux ans, Vallourec, spécialiste mondial des solutions tubulaires premium, a initié une nouvelle organisation des achats, l’objectif étant de disposer d’une gouvernance plus forte et centralisée. Une direction de la performance et de la qualité fournisseurs a été créée dans ce cadre. Le groupe a souhaité élaborer une stratégie par type d’achats et contrats cadres, et disposer d’un acheteur leader transversal par nature d’achat, qui suit une méthodologie commune avec l’ensemble des acheteurs. De plus, la charte éthique datant de 2009 sera actualisée en 2015, afin de devenir plus précise.

Autre élément de la politique de Vallourec en la matière, l’entreprise a lancé, depuis dix-huit mois, une évaluation systématique de la RSE de ses fournisseurs et sous-traitants avec EcoVadis : « Nous avons fait le choix de cibler nos fournisseurs les plus importants en volume ou stratégiques, au nombre de 600, précise Patrice Grange, directeur de la performance fournisseurs et process achats. Plus de la moitié ont terminé leur évaluation. » Vallourec dispose ainsi d’un tableau de bord détaillé donnant une vision de leur performance RSE dans différents domaines et sur les plans d’actions menés. « Nous excluons d’emblée les fournisseurs qui ne présentent pas de politique de sécurité, commente Patrice Grange. Par ailleurs, nous constatons que la performance de nos fournisseurs est plutôt supérieure à la moyenne. » Plus de 80 % d’entre eux publient un rapport sur leurs indicateurs HSE (hygiène, sécurité, environnement).

Afin de respecter les lois américaines, Vallourec interroge ses fournisseurs susceptibles de livrer des “minéraux de la guerre” en provenance du Congo. En 2013, cette recherche sur 1 500 fournisseurs n’a décelé aucune non-conformité.

Tous les ans, le groupe organise un “supplier’s day” et décerne un prix RSE à l’un de ses fournisseurs. L’occasion aussi de rappeler ses exigences en matière de responsabilité sociale.