Le bâtiment, l’agriculture, les filières concernées par le développement des énergies renouvelables et les filières industrielles liées à la gestion, au recyclage et à la valorisation des déchets sont les quatre secteurs identifiés comme les plus critiques en termes de compétences et de besoins de formation par le Conseil national de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles (Cnefop). En février, il a remis un rapport sur les priorités de formation liées à la transition écologique aux ministres du Travail, à ceux de l’Écologie, de l’Enseignement supérieur et à celui de l’Agriculture.

Le rapport, qui a été rendu public la semaine dernière, fait un constat peu brillant : « Inadaptation des contenus, des certifications associées ou des modalités de délivrance, et volume de personnes formées ne correspondant pas aux besoins. »

Le Cnefop formule des recommandations afin que la transition écologique soit prise en compte dans les futurs contrats de plan régional de développement des formations et de l’orientation professionnelles (CPRDFOP): construire un diagnostic partagé des perspectives du marché de l’emploi, des besoins en compétences et de l’offre de formation ; définir les formations à mobiliser et la nature de l’offre de conseil en orientation à délivrer ; organiser un pilotage stratégique de la transition écologique dans les conseils régionaux de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles.

Le Cnefop considère comme prioritaires la réduction des tensions sur les métiers industriels et l’accompagnement des chefs d’entreprise des PME-TPE dans l’acquisition des connaissances et savoir-faire leur permettant de satisfaire aux normes qualité découlant des exigences environnementales.