L’Observatoire de l’épargne d’entreprise d’EPS partenaires fête sa première année, avec un éventail de fonds affichant une performance supérieure aux FCPE classiques.
Déjà un an d’existence et trois éditions : l’Observatoire semestriel de l’épargne d’entreprise* d’EPS partenaires regroupe aujourd’hui 17 sociétés de gestion (contre 13 à son lancement), qui y présentent leur meilleur fonds. Un outil de comparaison des performances à destination des DRH, Comp & Ben et représentants des salariés, qui s’avère particulièrement utile pour mener une réflexion sur des dispositifs en architecture ouverte.
« L’objectif n’est pas de multiplier les acteurs, mais d’être dans la continuité, nuance Sébastien Roy, consultant associé à EPS partenaires. Notre approche de long terme sur des fonds préexistants au 1er janvier 2008 limite de toute façon les contributions. »
Le cabinet de conseil a toutefois introduit une sixième classe d’actifs (univers) dans son observatoire : le flexible équilibre. « On délègue au gérant financier la recherche de performance et le contrôle du risque. C’est a priori l’investissement idéal pour le salarié sur un horizon moyen terme. »
Globalement, la performance des fonds de l’observatoire est « sensiblement supérieure à la moyenne des fonds d’épargne salariale classiques que recense l’AFG », observe Sébastien Roy (voir le tableau ci-dessous). Si le calme plat règne sur le monétaire avec des rendements à zéro, l’obligataire en euros présente une surperformance moyenne de 2 % par an depuis 2008, qui se confirme en 2014 (avec une très forte amplitude des performances, allant de 1,7 % à 12,8 %).
Le diversifié équilibre, dont la moitié de la performance est portée par l’obligataire, obtient, pour sa part, 4 % de mieux que la moyenne des fonds d’épargne salariale en 2014.
« À ce stade, on constate qu’au regard du diversifié équilibre, le flexible équilibre que nous avons introduit est un peu plus performant et moins volatile, le couple rendement-risque étant de 0,53 pour le flexible et de 0,39 pour les fonds diversifiés », commente Sébastien Roy.
L’univers actions Europe laisse, lui, apparaître une très forte dispersion entre les fonds, l’écart entre le meilleur et le moins bon atteignant 16 %. La performance d’ensemble sur 2014, quoique plus faible que les 3,7 % constatés depuis 2008, demeure supérieure de 1,4 % par rapport à l’indice FCPE des actions euro de l’AFG. Enfin, la surperformance des actions monde est de 5 % en 2014 (+ 2,8 % par an depuis 2008), avec, là encore, un écart important entre les fonds, de l’ordre de 12 %.
* Résultats accessibles à partir du 11 mars 2015 sur <
