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LA SEMAINE

Rémunération : L’austérité se confirme SELON AON HEWITT

LA SEMAINE | publié le : 24.02.2015 | Guillaume Le Nagard

La société de conseil, sur la base de son enquête de janvier, prévoit des enveloppes de 2,3 % contre 2,6 % annoncés l’été dernier.

Depuis l’été dernier, l’enveloppe prévisionnelle des augmentations salariales a maigri. Après les sociétés de conseil Altedia et Deloitte, c’est Aon Hewitt qui le confirme en revoyant, sur la base de son enquête révisions salariales menée en janvier, les prévisions annoncées par 174 entreprises françaises : la baisse des prévisions est de – 0,3 %; il n’est plus question pour 2015 que de + 2,3 % d’augmentation pour l’ensemble des entreprises, contre + 2,6 % cet été. Les grandes entreprises ne retiennent que 1,6 % contre 1,9 % et les moyennes entreprises 2,5 % contre 2,7 % il y a quelques mois.

La France mal placée. « La France pratique des augmentations significativement plus faibles que l’Allemagne et le Royaume-Uni », constate Aon Hewitt. L’écart est moins important avec l’Italie, mais toujours en défaveur de l’Hexagone.

« Nous sommes dans un contexte très différent de celui de l’été passé, avec une quasi-déflation », indiquait Vincent Cornet, directeur rémunérations globales d’Aon Hewitt dans nos colonnes, le 10 février, avant la finalisation de l’enquête (lire Entreprise & Carrières n° 1227). C’est la baisse de l’inflation (87 %) et le contexte économique (61 %) qui ont le plus influencé les employeurs sur la révision des budgets d’augmentation. Et ce, bien avant les résultats de l’entreprise qui arrivent en troisième position (39 %).

Pour mémoire, Altedia et Deloitte ont avancé des taux encore plus serré, respectivement de 1,6 % et de 1,9 % pour les cadres et de 1,85 % pour les non-cadres.

Auteur

  • Guillaume Le Nagard