Alors que les NAO échouent l’une après l’autre dans les entités de Thales, la CFDT (premier syndicat) juge « indécentes » les prétentions d’Henri Proglio. Le futur président non exécutif du groupe aurait demandé un salaire annuel fixe de 400 000 euros, refusé pour l’heure par l’État actionnaire. L’intersyndicale (CFDT, CFE-CGC, CGT et CFTC) rejette l’enveloppe salariale pour 2015, inférieure à 2 %, pointant de bons résultats et une « augmentation des dividendes de 124 % en trois ans ». Le 12 février, elle a remis au DRH groupe une pétition signée par 13 000 salariés (sur 35 000 en France) et envisage d’autres actions.