Le Cercle des DRH, lobby composé de DRH et de juristes, a fait connaître ses propositions de réforme du dialogue social le 4 février, alors que le gouvernement a promis une loi sur le sujet après l’échec de la négociation interprofessionnelle. Le cercle, qui a interrogé ses 60 adhérents sur les dispositions envisagées lors de la négociation, défend l’instance unique de dialogue social, au sein de laquelle le CHSCT n’est qu’une commission. Les adhérents condamnent unanimement le cumul des expertises entre le CE et le CCE. Ils préconisent que les délégués syndicaux soient désignés parmi les élus du conseil d’entreprise, ce dernier ayant le pouvoir de signature en l’absence de DS. En revanche, les dispositions sur les NAO (une fois tous les trois ans), sur les réunions du CE (une fois tous les deux mois maximum) et sur la limitation du nombre d’heures de délégation n’ont recueilli pratiquement aucun suffrage.