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LA SEMAINE

emploi : Les CDI courts DE PLUS EN PLUS NOMBREUX

LA SEMAINE | publié le : 03.02.2015 | Élodie Sarfati

Un tiers des CDI conclus en 2011 ont été rompus moins d’un an plus tard. Démission et rupture de la période d’essai sont les deux causes principales d’interruption du contrat.

Stables, les CDI ? L’étude publiée par la Dares le 25 janvier bouscule les idées reçues. Elle révèle que 36 % des CDI signés en 2011 ont duré moins d’un an. Une tendance à la hausse, de 2,5 points par rapport à 2007, et plus fréquente dans le secteur tertiaire (38 %).Certes, la crise est passée par là. Pourtant, le premier motif de rupture précoce du CDI reste la démission (16 %), bien qu’en baisse par rapport à 2007. La rupture de la période d’essai, en revanche, devient de plus en plus fréquente : 12 % des CDI ont été résiliés pour ce motif en 2011 (9 % en 2007). Cette proportion a même doublé dans la construction. Toutefois, la Dares ne précise pas qui, de l’employeur ou du salarié, en a pris l’initiative.

La palme des CDI courts revient à l’hôtellerie-restauration, où près de 6 CDI sur 10 sont rompus avant un an (par démission dans un tiers des cas). Mais c’est aussi le secteur où le taux d’entrée en CDI est le plus élevé. Les employés peu qualifiés sont également davantage concernés : plus de la moitié des CDI sont rompus avant la première année.

Rupture chez les jeunes. C’est aussi le cas pour 45 % des CDI signés par les plus jeunes (moins de 24 ans), pour lesquels la probabilité de rupture est même « nettement plus élevée au cours des trois premiers mois ». La Dares ne donne pas d’explication, mais note que nombre de CDI conclus en juin ou en juillet par ces jeunes, en particulier dans l’hôtellerie-restauration, donnent lieu à une démission au mois de septembre suivant.

Auteur

  • Élodie Sarfati