La Fédération française des groupements d’employeurs pour l’insertion et la qualification (Geiq) n est pas du tout d’accord avec le rapport Ferracci-Cahuc au sujet de l’alternance (“L’apprentissage au service de l’emploi”, Les notes du Conseil d’analyse économique n° 19, décembre 2014).

Selon la fédération, « c’est bien le contrat de professionnalisation qui incarne l’outil idéal des orientations politiques récentes : renforcement du dialogue social, individualisation des parcours, adaptation de l’offre de formation professionnelle aux besoins des entreprises… Faire disparaître le contrat de professionnalisation dans une fusion faisant du contrat d’apprentissage la référence majoritaire, comme le préconisent les auteurs de ce rapport, serait un très mauvais signe pour le monde de l’entreprise, dont la demande d’adaptation des formations à leurs besoins réels commençait à se faire entendre, notamment à travers un dispositif comme les Geiq.

Sur les 5 600 contrats d’alternance signés par les 140 Geiq au cours de l’année 2013, près de 76 % (4 220 contrats) sont des contrats de professionnalisation ».