D’un sondage réalisé par l’ANDRH auprès de 526 DRH, rendu public le 10 décembre, il ressort que la GPEC sera en tête des priorités des DRH en 2020, suivie de l’engagement des salariés, du changement culturel, de l’adaptation de l’organisation et du développement des collaborateurs. Ce qui correspond exactement à leurs priorités actuelles. Les DRH sont « peu visionnaires » et « peinent à se projeter dans l’avenir », commente l’association.

Sur un point, tout de même, ils imaginent l’avenir différent du présent : lorsqu’il s’agit de transformer les RH en partenaire stratégique de l’entreprise. Car, dans ce domaine, les DRH se verraient bien un peu plus influents qu’ils ne le sont actuellement. S’ils sont presque tous membres du codir (87 %), font avancer les dossiers RH (92 %) et influent sur les décisions opérationnelles (87 %), ils sont en revanche moins nombreux à influer sur les décisions stratégiques (67 %) et encore moins nombreux à pouvoir agir sur la gouvernance de l’entreprise (52 %). Mais ils restent confiants, puisque plus de 9 sur 10 pensent que la fonction RH va gagner en influence ces prochaines années.

Leurs principales missions actuellement sont l’accompagnement des managers, les relations sociales, le droit du travail, l’élaboration de la stratégie RH et la formation. « La fonction RH a su conserver son périmètre traditionnel », relève l’ANDRH, qui note que ses adhérents laissent encore à d’autres services le soin de s’occuper de la marque employeur, des outils collaboratifs, de la RSE et des questions de santé-sécurité.