Les syndicats diront cette semaine s’ils signent ou non le projet d’accord relatif au contrat de sécurisation professionnelle (CSP), ouvert à signature par le patronat le 8 décembre dernier. Le texte prévoit de revoir à la baisse l’indemnisation des bénéficiaires (de 80 % à 75 % du salaire brut). Il propose également la mise en œuvre d’une prime de reclassement rapide et d’une indemnité différentielle de reclassement pendant douze mois, si le nouvel emploi entraîne une baisse de rémunération. Les conditions pour exercer une période de travail rémunérée seraient en outre assouplies et pourraient, dans certains cas, prolonger de trois mois la durée du CSP.