« L’absence de financement conventionnel sur le plan de formation dans l’accord formation de la métallurgie en phase de signature ne signifie pas que la branche réduit ses ambitions politiques en matière de formation. Le plan n’est pas supprimé, il est réapproprié par l’entreprise dans une logique de GPEC. Les contraintes économiques actuelles sont importantes, nous ne voulons pas en rajouter. Notre projet est que les politiques alternance et CPF de l’Opca soient désormais pilotées par une CPNE restreinte.

Dans cette logique, les prestations de services aux entreprises doivent être assurées par les organisations patronales et non par l’Opca. Un des objectifs est d’éviter de faire du CPF un ovni extérieur à l’entreprise. Il faut au contraire le penser dans une logique de co-investissement avec le plan et d’autres financements. En ce sens, une logique d’abondement entraîne forcément une définition de priorités. Sur l’entretien professionnel, le constat sur sa réalité et ses effets au bout de six ans sera individuel et à juger en cas de licenciement. »