La sûreté des personnes et la protection des biens sont les deux principales missions des directeurs sûreté-sécurité, selon une enquête que le Club des directeurs de sécurité des entreprises (CDSE) a réalisée auprès de 73 adhérents, dont les deux tiers comptent plus de 10 000 salariés. Mais la gestion de crise fait désormais partie du cœur de métier, citée par près de 85 % des répondants, devant la protection des voyageurs d’affaires et la protection du patrimoine informationnel.

A contrario, seulement 20 % des sondés sont également responsables de l’hygiène et de la sécurité au travail.

Plus des deux tiers des responsables sûreté ont une expérience acquise auprès des services de l’État. S’ils disposent pour la plupart d’un budget spécifique et sont majoritairement consultés sur certains contrats ou clients potentiellement sensibles, sur les nouvelles activités dans les pays à risque ou sur certains recrutements sensibles, les responsables sûreté sont rares dans les comex (moins de 10 %). Une nette différence avec l’Amérique du Nord, où 27,5 % des « responsables ultimes des questions de sûreté » ont le statut de vice-président, selon une étude de l’Asis (Association internationale en gestion des risques et sécurité-sûreté).