Le 4 décembre, quelque 5 millions d’agents dont près d’un million de contractuels des trois fonctions publiques – d’État, territoriale et hospitalière – se rendront aux urnes pour élire leurs représentants syndicaux. Et ce, en un seul scrutin, alors qu’auparavant, chacune votait séparément. Une nouveauté issue de la loi de 2010 sur le dialogue social dans la Fonction publique.

Ce texte a aussi inauguré de nouveaux thèmes de négociation, notamment sur les parcours professionnels, l’égalité hommes-femmes et la qualité de vie au travail. Des sujets qui concernent très directement le quotidien des agents, et qui interpellent tout aussi directement les directions des RH.

Ce scrutin constitue un enjeu d’importance pour la représentativité syndicale, car les agents, désignés pour quatre ans, siégeront dans les différentes instances de négociation, au nombre de 22 000 environ. Mais, au-delà, le taux de représentativité déterminera les moyens accordés à chacune des organisations. D’où l’espoir d’une forte mobilisation des fonctionnaires pour cette élection. Les premiers résultats, qui établiront la représentativité nationale, sont attendus pour le 9 décembre. On saura alors si le classement actuel – la CGT en tête, suivie de la CFDT et FO, puis des plus petites structures, Unsa, FSU, Solidaires… –tient encore.