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3 QUESTIONS À… Jean de Villèle

ACTEURS | publié le : 18.11.2014 | <aut/>

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3 QUESTIONS À… Jean de Villèle

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Nommé directeur des ressources humaines du groupe de protection sociale Klesia (environ 3 200 collaborateurs) le 1er octobre, il a rejoint à ce titre le comité exécutif d’un groupe qui évolue dans un environnement en pleine transformation.

Après avoir exercé des fonctions de DRH dans l’industrie, vous arrivez à ce poste dans un groupe confronté à des évolutions réglementaires majeures, ainsi qu’à des fusions entre les acteurs ? Quelles sont vos priorités dans un tel contexte ?

Ma mission est d’accompagner l’équipe de direction dans la poursuite de la construction du groupe. En juillet 2012, deux groupes se sont rapprochés, Mornay et D & O, pour donner naissance à Klesia. Une fois effectué le passage à un contrat de travail Klesia, il reste encore beaucoup à faire pour que les 3 200 collaborateurs se retrouvent dans un système de valeurs Klesia. Et, depuis l’été 2014, nous avons intégré les 300 collaborateurs de la Fédération mutualiste parisienne (FMP), soit un accroissement de 10 % de nos effectifs. Cela nous conduira aussi à modifier nos implantations physiques en région parisienne. Klesia dispose d’un siège regroupant environ 1 400 collaborateurs à Paris (17e). Nous allons chercher d’autres locaux à proximité, de telle sorte que les collaborateurs FMP et Klesia puissent travailler ensemble. Par ailleurs, afin d’éviter les “doublons”, nous sommes vigilants sur nos processus de recrutement afin de réserver certains postes aux gestionnaires de la FMP, quand des collaborateurs vont partir à la retraite.

Quelles incidences ont la réforme des complémentaires santé pour tous et la fin des clauses de désignation sur vos métiers ?

Avec la suppression des clauses de désignation, le marché devient concurrentiel. Nous travaillons parfois depuis vingt ans avec les mêmes clients d’un secteur d’activité. Aujourd’hui, nous devons nous comporter comme un prestataire qui doit toujours satisfaire son client, et marquer ses différences par rapport aux autres organismes d’assurance. Cela nécessite de bien informer nos collaborateurs sur les évolutions réglementaires encore en cours. Une partie de nos métiers liés à la retraite évoluera vers les activités de la santé et de la prévoyance. Il faut donc accompagner ces transformations. Je vais d’ailleurs renforcer mon équipe de plusieurs collaborateurs dédiés à plein-temps aux questions de mobilité. C’est un axe prioritaire de notre politique RH.

Plus précisément, comment organisez-vous cette mobilité ?

Un dispositif de gestion des mobilités vise à la fois à faciliter les mobilités des métiers fonctionnels vers les métiers opérationnels (commerciaux, gestionnaires de dossiers, par exemple) et les mobilités géographiques. Ce qui implique des mesures d’accompagnement et des formations dédiées. Nous avons construit une charte de la mobilité qui permet à tous d’en connaître les modalités. À fin 2014, 50 mobilités des métiers fonctionnels vers les métiers opérationnels, et de Paris vers la province auront été réalisées. Et nous aurons pourvu 60 % des CDI ouverts en interne grâce à des mobilités géographiques ou métiers.

Jean de Villèle (49 ans) est titulaire de l’Executive MBA de HEC, après avoir suivi une formation à l’École de la chambre de commerce et de l’industrie de Paris (Eccip). Il démarre sa carrière en 1991, en tant que responsable de l’antenne emploi de Thomson Brandt Armements. Il est ensuite nommé chef du personnel de TNT Express Worldwide, jusqu’en 1996. Il devient ensuite DRH du groupe Photo-me, puis du papetier Greenfield SA. En 2003, il rejoint le groupe de transport et de logistique Geodis et a été notamment DRH de Geodis Wilson EMEA, avant d’intégrer Klesia, en octobre 2014.

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