La mise en route, le 4 septembre, du “comité de suivi des aides publiques aux entreprises et des engagements”, a été l’occasion pour le Premier ministre d’afficher son impatience face à la faible mobilisation des branches pour négocier des contreparties au pacte de responsabilité. De fait, a précisé le ministre du Travail, la moitié des 50 principales branches n’ont toujours pas planifié de négociation. Six professions ont été pointées du doigt par François Rebsamen pour leur absence de volonté à négocier : les experts-comptables, les cabinets médicaux, les établissements d’enseignement privé, les gardiens, concierges et employés d’immeubles, les pharmacies d’officine et la restauration de collectivités. « La création d’emplois n’est possible que dans un climat de confiance et dans un contexte de stabilité réglementaire et législatif, ce qui est loin d’être le cas en ce moment », a réagi l’Union nationale des professions libérales, dont relèvent trois des branches citées.