La métallurgie se fixe l’objectif de 46 000 alternants au 31 décembre 2020 (42 000 fin 2016 et 44 000 fin 2018), soit une augmentation de 14 %. Ce cap est inscrit dans l’accord national du 21 octobre 2014 relatif au développement de l’alternance. Il est signé par l’UIMM, la CFDT, la CFE-CGC et FO. La CFTC et la CGT ont soumis le texte à leurs instances. Autres objectifs qualitatifs : un taux inférieur à 5 % de rupture anticipée des contrats ; un niveau de réussite des alternants aux examens au moins égal à 85 % ; un taux d’insertion sur le marché du travail de 80 % à 85 %, avec un taux de 65 % de CDI à l’issue du contrat ; et un taux de 10 % de femmes apprenties contre 6 % en 2013. Mais la métallurgie met des conditions à l’atteinte de ces objectifs : la contractualisation entre la branche professionnelle et les régions de partenariats d’objectifs et de moyens intégrant les besoins en compétences des entreprises de la métallurgie ; et la mise en œuvre effective des décisions annoncées par le gouvernement : baisse des charges fiscales et sociales, primes à l’embauche d’alternants, simplification des procédures, travaux dangereux… D’ici à trois mois, un groupe de travail étudiera les conditions d’expérimentation d’un nouveau contrat d’apprentissage avec des jeunes décrocheurs de 15 ans.