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LA SEMAINE

emploi : CSP : UN DISPOSITIF À AMELIORER

LA SEMAINE | publié le : 04.11.2014 | Élodie sarfati

Les partenaires sociaux ont entamé la renégociation du contrat de sécurisation professionnelle (CSP).

Les partenaires sociaux se sont réunis le 27 octobre pour renégocier ce dispositif d’accompagnement renforcé des licenciés économiques des entreprises de moins de 1 000 salariés. Créé en 2011, le contrat de sécurisation professionnelle a profité, en trois ans, à près de 330 000 personnes. Mais avec des effets mitigés, selon une synthèse fournie par l’Unédic.

Attractivité

Ainsi, le CSP semble attractif : 80 % des salariés à qui il est proposé y adhèrent. Outre le fait qu’il permet de toucher 80 % de son salaire brut pendant douze mois, les adhérents y voient l’avantage de pouvoir accéder rapidement à une formation ou se reconvertir. Or, relève l’Unédic, le délai entre l’entrée dans le dispositif et la première formation prend en moyenne 5,6 mois. Par ailleurs, les périodes de travail rémunérées, qu’il est possible de cumuler avec le CSP, sont « peu mobilisées » : seuls 12 % des demandeurs d’emploi en ont effectué. En outre, ces emplois temporaires sont d’une durée minimale de deux semaines, ce qui peut conduire « à refuser des missions d’intérim courtes », tandis que l’impossibilité de créer une activité en tant qu’autoentrepreneur peut amener à renoncer au CSP.

Quant au retour à l’emploi, les données (partielles) dont dispose l’Unédic tendent à montrer qu’il n’est pas meilleur que pour les autres demandeurs d’emploi. Même si ces résultats sont à affiner, insiste l’Unédic, ils devraient orienter les discussions des négociateurs.

Auteur

  • Élodie sarfati