Les deux-roues après les quatre : PSA engage sa filiale de scooters dans la négociation d’un accord de compétitivité qui s’inspirera du “Nouveau contrat social” conclu l’an dernier dans sa branche automobile. La discussion porte sur la dernière usine française de scooters, qui emploie 488 salariés à Mandeure (Doubs). Elle devrait se centrer sur la flexibilisation du temps de travail. « L’accord ne remettra pas en cause les acquis de la rémunération. Notre enjeu premier n’est pas le coût du travail, mais de retrouver plus de volumes et de mieux nous adapter à notre marché très saisonnier, en faisant varier par exemple le nombre d’heures travaillées par jour, ou encore le nombre de jours par semaine », décrit Frédéric Fabre, directeur général de Peugeot Scooters.

Pour la direction, l’« accord de performance » doit faire partie d’un « plan de redressement » pour le retour à l’équilibre financier, qui prévoit la suppression de 90 postes par départs volontaires l’an prochain, et envisage la production d’un nouveau modèle en 2017. Les syndicats CGT et CFDT l’analysent comme un « chantage sans aucune garantie ». Le texte s’appliquerait à Peugeot Scooters nouvelle configuration, celui dont l’Indien Mahindra prendra le contrôle à 51 % courant 2015.