En baisse d’environ 5 % sur un an, les primes moyennes de partage du profit des entreprises du SBF 120 atteignaient tout de même 3 719 euros en 2013, selon le troisième baromètre d’Eres (ex-Debory Eres, spécialiste de l’épargne salariale, retraite et actionnariat salarié). Un montant – qui intègre participation, intéressement, abondement et prime dividendes – obtenu à partir de l’analyse de données concernant 82 entreprises.
Dans le détail, les primes de participation s’élèvent à 2 053 euros en moyenne, celles de l’intéressement à 2 420 euros. Les deux dispositifs accusent une chute de, respectivement, 9,5 % et 8 %, « très probablement en raison de la hausse du forfait social », estime Eres. Avec une baisse de 3,8 %, le montant moyen de la prime dividendes tombe, lui, à 287 euros. En revanche, l’abondement fait un bond de plus de 20 %, que la société de conseil et de gestion attribue à l’équipement croissant en Perco de ces entreprises.
Eres s’est aussi livré à un exercice comparatif mettant en regard les montants de ces primes et les dividendes versés par les entreprises – le dividende étant attribué au prorata des effectifs France, et réparti ensuite entre les bénéficiaires des primes de partage du profit. Il en ressort que les salariés ont touché en moyenne 23 % de ce qui a été versé aux actionnaires, le montant moyen des dividendes s’élevant à 16 099 euros. Un rapport de un à quatre qui masque de grandes disparités : 14 % des entreprises, par exemple, versent dix fois plus de dividendes que de primes.
