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MERYEM LE SAGET CONSEIL ET ENTREPRISES À PARIS

La chronique | publié le : 07.10.2014 |

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MERYEM LE SAGET CONSEIL ET ENTREPRISES À PARIS

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Se transformer, mais comment ?

Le monde change tellement

que le management doit se transformer aussi. Mais que changer, au fait ? Un bon résumé serait déjà « moins de hiérarchie et plus de communication ». On pourrait y ajouter « écoute, feedback, reconnaissance ». En fait, quelques principes simples pourraient fort bien éclairer la route.

Faire le choix de l’authenticité.

Dire ce que l’on fait, faire ce qu’on dit, parler vrai. Les personnes n’acceptent plus qu’on leur raconte des histoires. Quand on s’y risque, elles le captent et, rapidement, le manager se ridiculise. Alors, osons parler vrai, rester simple et dire les choses comme elles sont.

Écouter sans couper la parole ni terminer les phrases.

Pour celui qui s’exprime, c’est horripilant d’être interrompu. Il a l’impression que l’on joue à « je sais mieux que toi ce que tu penses ». Comme la fin de phrase que l’on ajoute est rarement celle qu’il aurait prononcée, cela le perturbe dans le développement de son idée. L’antidote de cette tendance à la précipitation est de respirer calmement pendant que l’on écoute quelqu’un. Donner de l’espace à l’expression d’autrui, laisser la personne suivre sa pensée et accepter de ne pas la contrôler.

Partager l’information plus que de coutume.

On croit tous communiquer suffisamment… Mais il faut tout de même doubler la dose. Expliquer à ses collaborateurs le pourquoi d’une orientation et pas seulement le comment, faire preuve de pédagogie, prendre le temps d’échanger avec chacun. Si l’eau est la métaphore de l’information, soyons sûrs que l’ensemble de notre territoire d’action est bien irrigué.

S’intéresser aux personnes et à leur travail.

Poser des questions ouvertes, préférer l’attitude de celui qui explore à celui qui juge, s’étonner, apprendre des autres, accepter d’être surpris. Rester en proximité, soutenir les uns et les autres, l’idéal étant que cet état d’esprit d’intérêt bienveillant et positif devienne comme une seconde nature.

Laisser parler son émotion, son intuition.

La sincérité émotionnelle est une grande force, pourquoi s’en couperait-on, alors que l’on reste entier dans sa vie personnelle ? La révolution du management passe aussi par les émotions. Capter les situations avec sa sensibilité et son sixième sens, partager ses sentiments et, surtout, s’entraîner à l’empathie, cette superbe qualité qui permet de se mettre à la place des autres pour mieux comprendre ce qu’ils ressentent.

Faire participer les personnes.

Écouter leurs observations, les consulter avant de décider, cocréer ensemble les solutions. Quand il est authentique et animé dans un véritable esprit de collaboration, le travail en commun élève le niveau de conscience et permet des échanges beaucoup plus riches et nettement plus conviviaux.

Donner des feed-back constructifs.

Plus le monde accélère, plus les personnes ont besoin d’ajuster leur action. C’est beaucoup plus facile d’agir avec pertinence quand les autres, et le manager en particulier, donnent leur feed-back, en appréciant ce qui a bien marché et en indiquant également comment progresser. Les nouvelles générations attendent ces feed-back, cette reconnaissance. Les managers sont-ils prêts à les donner ?