En juin dernier, une entreprise sur deux (49 %) avait l’intention d’augmenter tout ou partie de ses cadres en 2014, selon l’Association pour l’emploi des cadres (Apec), qui a interrogé 1 600 entreprises et publié ses résultats le 16 septembre.

C’est seulement un point de plus que l’année dernière, signe que les employeurs manquent toujours de visibilité. Du reste, 29 % des sondés n’avaient encore rien décidé à ce stade, comme l’an dernier.

Si les entreprises sont aussi nombreuses qu’en 2013 – soit 46 % – à envisager des augmentations générales, l’Apec estime que l’enveloppe destinée aux augmentations individuelles (AI) pourrait se contracter. De fait, seulement 14 % des sondés projetant des AI envisagent d’accroître leur budget, tandis que 27 % d’entre eux prévoient de le réduire.

Reste que 74 % des entreprises, PME en tête, déclarent avoir bel et bien augmenté tout ou partie de leurs cadres en 2013 (soit 2 points de plus par rapport à 2012). Quant aux salaires médian et moyen de cette population, ils restent stables en 2013 à, respectivement, 48 000 et 54 800 euros (fixe + variable).

De son côté, Hay Group, qui vient de publier ses “grandes tendances RH 2014”, détaille le montant des packages. Selon la société de conseil en management, le montant de variable perçu par un cadre junior s’élève en moyenne à 5 % du package global annuel, à 10 % pour un cadre confirmé et à 18 % pour un dirigeant. Le cadre dirigeant percevant un package trois fois plus important qu’un junior.