Selon une enquête menée par le cabinet Mercer auprès de 80 entreprises multinationales, la moitié d’entre elles ne tiennent pas compte de leurs expériences antérieures de fusion-acquisition. Le problème majeur tiendrait au fait qu’elles n’identifient pas clairement les experts chargés de suivre ce type de projet. Lesquels doivent, du coup, réaliser tout un travail d’accompagnement en plus de leurs tâches régulières… puis retournent à leur “routine quotidienne”, sans évaluation a posteriori du processus d’intégration. Selon Mercer, 70 % des entreprises ne rétribuent pas ces efforts supplémentaires de leurs salariés.
Les autres récompensent uniquement les hauts niveaux d’encadrement lors de la conclusion du marché. Pas de quoi favoriser le succès à long terme de l’opération.