Sous la direction de Jean Ferrette, éditions l’Harmattan, 230 pages, 23,50 euros
Ces actes d’un colloque organisé par SUD en 2012 détaillent le malaise grandissant du secteur public, lié en partie aux nouvelles théories du management public importées de l’entreprise privée. Les auteurs pointent la responsabilité des acteurs, trop souvent partie prenante par lâcheté dans l’oppression de leurs subalternes. Un entretien avec Christophe Dejours, en fin d’ouvrage, n’épargne pas non plus des syndicats qui préfèrent invoquer les obligations systémiques plutôt que de mettre en cause la part qui incombe aux représentants hiérarchiques.