La rentrée est souvent l’occasion de repartir sur de bonnes résolutions. Afin de prolonger les bénéfices de l’été, choisissons plutôt des résolutions sympathiques, dans la catégorie des choses qui nous font du bien.

S’entourer de personnes positives. L’environnement dans lequel on baigne a le même effet sur la psyché que la météo. Temps ensoleillé, on prend la vie du bon côté ; pluie et mauvais temps, le moral chute davantage. Qu’on le veuille ou non, le climat de travail et de vie qui nous entoure a beaucoup d’influence. Recherchons la compagnie d’amis ou de collègues qui nous soutiennent et souhaitent que l’on réussisse. Limitons le temps passé en échange avec des personnes qui ne nous respectent pas vraiment. Bien sûr, il faut parfois travailler avec elles… Dans ce cas, allons à l’essentiel, puis reprenons rapidement nos activités. Le bon climat est un atout précieux qui s’entretient et se préserve.

Bâtir sur ses forces. Choisissons l’un de nos points forts, un domaine dans lequel on est particulièrement bon et reconnu comme tel. Par exemple, le sens de la synthèse, ou l’authenticité, ou encore la cuisine, le bricolage, l’écriture, la qualité des relations, l’humour… Aucune limite a priori. Pendant une semaine complète, on va s’amuser à exprimer chaque jour ce point fort sous une forme nouvelle et différente. Place à la créativité. C’est très stimulant de “faire des gammes” sur une force que l’on possède, on découvre de nouvelles facettes de ses capacités, on se surprend soi-même à inventer des formes d’expression inédites.

Prendre soin de soi. Les vacances assurent la remise en forme, ce serait une bonne idée de conserver ce capital santé ! Les bracelets électroniques qui permettent de compter nos pas quotidiens, notre fréquence cardiaque, notre sommeil ou d’autres critères de bonne hygiène de vie rendent ludique ce que l’on sait déjà: maintenir son corps (et son esprit) en forme ne se fait pas sans que l’on y prête attention. « Qui veut voyager loin ménage sa monture », nous rappelait déjà Racine au 17^e siècle.

Écouter ses signaux intérieurs. L’être humain a de nombreux capteurs qui lui permettent de s’orienter dans un monde imprévu : la sensibilité qui fait ressentir les situations plus finement, l’intuition qui indique le chemin ou alerte sur ce qui ne va pas, le cœur qui souligne si l’on est en accord avec ses valeurs ou si l’on a préféré le compromis à l’authenticité. Notre style de vie moderne, très porté sur l’extérieur, a tendance à éclipser ces signaux faibles. À nous d’avoir l’intelligence d’utiliser la boussole qui nous accompagne en permanence.

Être reconnaissant. Les gens heureux ne le sont pas à cause des circonstances mais parce qu’ils possèdent un état d’esprit qui leur fait regarder ce qu’ils ont plutôt que ce qu’ils n’ont pas. À l’opposé, les tristes ressentent souvent qu’il leur manque quelque chose: « si seulement…, si seulement… ». Pour ne pas tomber dans les “si”, la pratique en or est de dire « merci ». Remercier la vie en trouvant chaque soir au moins trois choses dont on est reconnaissant ; mais aussi entretenir autour de soi un climat de gratitude, en disant consciemment merci au moins à trois personnes par jour. Rien de révolutionnaire, mais des boucles vertueuses d’optimisme garanties !