Alors que la “flexisécurité” est devenue le maître-mot du maintien de l’emploi, le groupement d’employeurs (GE) – association de plusieurs entreprises d’un même secteur ou multisectorielles – a fait la démonstration que son organisation était garante à la fois de sécurité et de flexibilité, pour ses employeurs adhérents comme pour ses salariés. Ces derniers y sont en effet majoritairement embauchés en CDI, tandis que l’entreprise bénéficie d’une certaine sécurité juridique. Une garantie de pérennité pour les uns et les autres qui séduit de plus en plus. Pour preuve, l’augmentation régulière du nombre de ces GE, qui emploient tout de même quelque 40 000 personnes aujourd’hui. Un des atouts des GE repose sur une réelle structuration de leur GRH, qui apporte soutien et conseil à de très petites entreprises, à l’instar des services RH des plus grandes. Un des derniers exemples en date: la sécurisation juridique des contrats à temps partiel, qui doivent atteindre désormais au moins 24 heures. Or, parmi les adhérents des GE, certains peuvent continuer à proposer des horaires moindres à leurs salariés, puisque ceux-ci, cumulant plusieurs emplois dans le groupement, atteignent les 24 heures requises.

Par ailleurs, la mutualisation d’actions de formation ou de recrutement reste très appréciée des entreprises. Et en attire de nouvelles…