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L’INTÉRIM TOUJOURS EN BERNE EN 2013

Actualités | publié le : 08.07.2014 | ÉLODIE SARFATI

L’an dernier, le nombre de travailleurs temporaires a continué à décroître, en particulier dans l’industrie.

Le coup de frein sur l’emploi dans l’automobile, ou encore la fermeture d’abattoirs bretons n’auront pas été sans effets sur l’emploi des travailleurs temporaires. D’après le rapport économique et social de l’intérim, présenté par Prism-emploi le 1er juillet, l’emploi dans la branche a continué à décroître en 2013. Avec 510 000 ETP (- 8,8 % par rapport à 2012), il a atteint son niveau le plus bas depuis 2000, exception faite de l’année 2009 ; 66 000 ETP ont été perdus depuis 2011. Le repli de l’intérim a particulièrement touché l’industrie (- 5 %) et, par conséquent, les régions du nord et de l’est de la France. L’ouest n’a pas non plus été épargné, du fait de la crise dans l’agroalimentaire.

Moins concernés par le chômage

Comme en 2012, l’insertion des intérimaires dans l’emploi stable se fait moins facilement : seules 11 % des personnes en mission d’intérim en mars 2013 étaient en CDI un an plus tard, tandis que 30 % étaient demandeurs d’emploi. Prism’emploi insiste néanmoins sur le fait que les intérimaires ont été quatre fois moins concernés par le chômage que les salariés en CDD. Que faut-il attendre cette année ? Les professionnels de l’intérim restent prudents, mais notent un « redressement progressif », passant de - 2,7 % en janvier à 2,3 % en mai. Au 1er trimestre, l’intérim a progressé dans le commerce, l’industrie et les transports, mais a diminué de plus 10 % dans le BTP.

Auteur

  • ÉLODIE SARFATI