Après deux tentatives infructueuses en 2008 et en 2012, HP a réussi à conclure, le 6 juin, un accord de GPEC avec 4 syndicats sur 5 (CFTC, CFE-CGC, Unsa, CFDT), la CGT ayant refusé de le signer. Valable jusqu’en 2016, celui-ci prévoit notamment que l’effectif ne puisse décroître de plus de 160 postes par an. Une garantie pour « préserver l’emploi et assurer la pérennité des 14 sites », selon Jean-Paul Vouiller, délégué syndical national CFTC.

De fait, le groupe a annoncé, fin mai, vouloir supprimer jusqu’à 16 000 postes dans le monde – qui s’ajouteront aux 34 000 suppressions d’emplois conduites entre 2012 et 2014. En France (environ 5 000 salariés), HP termine la mise en œuvre d’un plan de 400 départs en préretraite – compensés par une centaine d’embauches de jeunes.

Et va entamer les négociations pour un PSE qui prévoit 119 suppressions de postes correspondant à des « emplois en décroissance », définis dans l’accord GPEC de juin.

Selon les termes de l’accord, les personnes concernées pourront prendre un congé mobilité ou s’engager dans une mobilité interne. « L’accord permet à HP de disposer d’une cartographie des métiers et aux salariés d’avoir de la visibilité, ajoute Jean-Paul Vouiller. Ainsi, chacun pourra voir où il se situe et quelles sont les aires de mobilité possibles ». Selon le degré de proximité entre l’emploi d’origine et l’emploi visé, trois parcours sont envisagés, qui peuvent aller jusqu’à des formations qualifiantes de longue durée.