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DES SALARIÉS AFFECTÉS PAR LES INCIVILITÉS

Actualités | publié le : 17.06.2014 | V. L.

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(Base : 1 008 salariés français métropolitains âgés de 16 ans et plus)

Crédit photo V. L.

Un sondage du cabinet Éléas révèle que les incivilités ne se cantonnent pas à des agressions physiques ou verbales externes. Elles sont aussi fréquentes dans les relations entre collègues.

Près d’un salarié sur deux se déclare exposé aux incivilités, « un phénomène qui n’est pas marginal et dont les entreprises ont du mal à s’emparer », relève Xavier Alas Luquetas, dirigeant-fondateur d’Éleas, cabinet conseil spécialisé dans la prévention des risques psychosociaux, qui a initié une enquête sur le phénomène des incivilités au travail, avec l’institut Ginger, auprès de 1 008 salariés français.

Les résultats, rendus publics le 11 juin, montrent que, si la majorité (54 %) des incivilités sont provoquées par des publics extérieurs à l’organisation, 48 % le sont par les collègues de travail et 30 % par les managers ou la direction. Des comportements incivils en interne surtout liés au non-respect des personnes et des espaces communs (gêner la concentration, ne pas dire bonjour, laisser des espaces de travail et de réunion en désordre ou sales, etc).

Stress et démotivation

Parmi ceux qui ont vécu des incivilités, internes ou externes, un tiers se déclarent affectés personnellement, ce qui a des répercussions sur leur santé (stress, troubles du sommeil, mauvaise image de soi) et sur leur productivité (démotivation, difficultés de concentration, absences).

Critiques, plus d’un tiers des salariés (35 %) estiment que leur employeur est conscient des incivilités mais ne prend pas de mesures. Une même proportion pense toutefois qu’il est conscient et agit. Viennent d’abord des actions destinées à améliorer l’organisation du travail (voir le graphe) : « En fonction des diagnostics réalisés, les mesures prises peuvent être diverses : un changement de planification des présences aux guichets, un nouvel aménagement des locaux ou la coconstruction de règles admises par le groupe pour réguler les sources de tensions », illustrent les auteurs de l’étude.

Auteur

  • V. L.