Des salariés heureux au travail sont plus efficaces et davantage engagés. Une affirmation qui ne fait plus débat et qui devient même une banalité à l’heure où, dans les entreprises, se négocie la qualité de vie au travail. Et le bonheur au travail passe notamment par des gestes de reconnaissance auprès des salariés, lesquels ont évolué depuis que la crise s’est installée. Ainsi se sont multipliés ces dernières années des dispositifs permettant à ces derniers de mieux concilier les temps de vies personnelle et professionnelle. Un besoin d’abord exprimé par les femmes salariées et notamment les mères de famille, rejointes aujourd’hui par les pères issus de la jeune génération, qui ne souhaitent plus sacrifier leur rôle. La plupart des services RH semblent mûrs pour répondre à ces nouvelles attentes.

Par ailleurs, les dispositifs de conciliation ne sont pas tous onéreux : assouplir les horaires, favoriser les temps partiels choisis, par exemple, est moins coûteux qu’une crèche d’entreprise, une initiative plutôt réservée aux grandes entreprises. Avant d’engager ce type de démarche, il est nécessaire de recueillir les besoins des salariés. Selon leur âge, leur sexe, leur situation familiale, les attentes se révèlent très différentes. Reste un domaine sur lequel les entreprises peinent à évoluer : adapter la charge de travail en fonction des temps de vie. Si les contraintes de l’organisation ne changent pas, cette charge se déportera sur la vie privée, faisant basculer à nouveau le délicat équilibre des temps.