La mauvaise gestion des compétences coûte beaucoup à l’économie mondiale : 130 milliards de dollars en perte de productivité et 19,8 milliards en coûts supplémentaires de recrutement. Pour les entreprises françaises, il s’élèverait à 3,2 milliards de dollars, d’après une étude publiée le 22 avril par PwC pour LinkedIn, réseau professionnel sur Internet.

L’adaptabilité des compétences y est évaluée dans 11 pays selon une série de critères (changements de poste et de secteur par actif, taux de promotion, postes vacants sur le marché, etc.).

Les Pays-Bas, portés par « une population polyglotte » et « l’orientation très internationale de ses entreprises », arrivent en tête.

La France est septième en raison d’une « moindre mobilité interne et externe » et d’« un trop faible usage des réseaux professionnels dans le recrutement » : 27 % des RH français y ont recours contre 55 % des allemands.

En revanche, l’Allemagne affiche un moins bon score que la France à l’index d’adaptabilité des compétences établi par PwC : « Très dépendante de ses grands secteurs d’activité, [elle] est moins en mesure de répondre aux changements structurels. »