La direction d’Orange et deux des cinq syndicats de l’entreprise, CFDT et FO, ont signé le 18 avril un accord salarial qui promet d’alimenter les augmentations par un “budget moyen” correspondant à 1,8 % des salaires de base. Le texte, jugé opaque par les syndicats non signataires, énumère une série de mesures s’inscrivant dans ce budget. Il est prévu de distribuer une augmentation collective de 320 euros par an pour les non-cadres en temps plein, et de 450 euros pour les cadres, auxquels vient s’ajouter une “garantie” pour les salaires les moins élevés, de 150 euros pour les non-cadres, et de 150 ou 300 euros pour les cadres suivant le niveau de leur salaire de base.

Autres mesures : les augmentations individuelles, qui ne sont pas précisées, les “ajustements de positionnement salarial” (+ 3 % minimum du salaire de base, avec un minimum de 800 euros par an), et enfin une mesure “emploi et compétences” (+ 3 %, avec au minimum 800 euros), notamment pour les salariés acceptant une mobilité fonctionnelle.

À ces mesures viennent s’ajouter des dispositions renvoyant à d’autres budgets : elles touchent aux premiers niveaux de salaires, à l’égalité professionnelle, aux salariés en début de carrière et aux promotions.

Dans un communiqué, Bruno Mettling, le DRH, affirme que « la signature de cet accord atteste de la bonne qualité du dialogue social au sein d’Orange ». Le président CFE-CGC, Sébastien Crozier, affirme au contraire « qu’il est impossible de vérifier la réalité des augmentations ». Il précise que le précédent accord fait toujours l’objet d’un recours en justice.