Au 31 décembre 2013, les encours d’épargne salariale s’élèvent, selon Debory Eres, à 104 milliards d’euros, soit une progression de 9,7 % par rapport à 2012. La hausse des marchés financiers aurait atténué les effets du déblocage de l’intéressement et de la participation et ceux de l’augmentation du forfait social, estime la société de conseil et de gestion, qui a publié les résultats de son dernier Argus des FCPE* le 9 avril.

L’étude souligne la croissance régulière, depuis 2008, des encours des FCPE diversifiés non investis en titres de l’entreprise (63,1 milliards d’euro en 2013), en partie due à l’essor du Perco – qui ne peut servir de support à l’actionnariat salarié. Et confirme la prédominance des FCPE multi-entreprises, dont les encours ont crû de 79 % en cinq ans pour atteindre 39,1 milliards d’euros, contre 23,6 milliards d’euros pour les FCPE dédiés.

Autre enseignement de l’étude : la part des placements monétaires (souvent les choix par défaut des salariés) ne représente plus que 42,5 % des encours, accusant une baisse de 5,5 points, au profit des actions (13,6 %, + 3,8 points) et des fonds diversifiés (30,7 %, + 3,4 points). Quant aux frais de gestion réels des FCPE, ils s’élèvent à 1,39 % en moyenne, soit les deux tiers de la moyenne des frais de gestion directs et indirects maximums affichés.

Enfin, l’Argus fait, cette année, un focus sur l’investissement socialement responsable (ISR), pointant, entre autres, son manque de lisibilité pour les épargnants.