L’accord de la RATP relatif à la rémunération et au déroulement de carrière a été conclu à la suite d’« une négociation ardue » de plus d’un an, selon l’Unsa, qui a apposé sa signature aux côtés de la CFE-CGC et de FO mi-février. L’enveloppe maximale annuelle calculée sur la masse salariale est fixée à 2,2 % pour les cadres (mis à part les cadres supérieurs et de direction) et à 2,1 % pour les agents de maîtrise et les techniciens supérieurs.

L’Ugict-CGT, qui a refusé de signer le texte, dénonce une baisse de l’enveloppe alors que le chiffre d’affaires de la RATP a progressé de 4,2 % de 2012 à 2013. L’Unsa, elle, estime que, compte tenu des mesures transitoires, la diminution ne sera réelle que dans plusieurs années, à une période où des renégociations seront inévitables. L’Ugict-CGT craint un avancement moindre et moins fréquent ainsi qu’une individualisation entraînant la perte de repères collectifs, même si les primes et les repères hiérarchiques au sein de la grille ont finalement été maintenus. Si les avancements des cols blancs seront plus individualisés en tenant compte de « la contribution de l’agent à la compétitivité de l’entreprise », l’accord fixe des plafonds et des planchers avec reconsidérations individuelles tous les cinq ans pour éviter les stagnations.