Vallourec, spécialisé dans les solutions tubulaires pour les marchés de l’énergie, a signé le 7 février un accord relatif au contrat de génération avec la CFDT et la CFE-CGC, qui rassemblent environ 40 % des suffrages exprimés dans le groupe, selon l’entreprise. Applicable jusqu’à fin juin 2016, le texte concerne l’ensemble des entités françaises du groupe – 5 000 salariés sur 24 000 dans le monde. Il vise notamment à renouveler la génération des plus de 55 ans, « qui représente plus de 22 % de notre effectif », explique le DRH François Curie.
Le texte prévoit donc d’accroître l’intégration de jeunes recrues : un quart d’entre elles auront moins de 26 ans, et la part des moins de 30 ans représentera 35 % des recrutements effectués sur la période d’application de l’accord. Mais Vallourec veut également faire grimper à 15 % le taux d’embauche des personnes de 45 ans et plus, la part des recrutements de salariés âgés de 55 ans et plus devant représenter au minimum 1 % du total des embauches.
L’amélioration des conditions de travail et la prévention des situations de pénibilité sont aussi à l’ordre du jour, avec, entre autres, la mise en place d’un programme de « gestion du capital santé » tout au long du parcours professionnel, ainsi qu’un suivi médical renforcé en fonction des expositions.
Enfin, l’accord améliore les dispositions d’aménagement de fin de carrière prévues dans l’accord seniors. Et prévoit la création, à titre expérimental (en attendant que la loi soit précisée), d’un compte annuel de pénibilité à partir de 50 ans.
